MontRose pointe Dufour en 3 jours. Le Mont-Rose est le 2ème sommet des Alpes, il culmine à 4634 m à la pointe Dufour. Moins pris d’assaut que le Mont-Blanc, il reste pourtant très convoité, attirant les alpinistes en particulier pour la beauté du paysage qui l’entoure puisque nous sommes au cœur d’une des régions les plus hautes des Alpes, avec une pléiade de sommets de plus de
Onvous emmène gravir le Mont Blanc, par la célèbre Voie Normale du Goûter. Ce stage alpinisme est un 2 en 1. Après validation d'un stage de trois jours de préparation, on part sur le Mont-Blanc les trois jours suivants. Le voyage commence par une course d'acclimatation, une immersion dans la beauté granitique des massifs, entourés de
Lestarifs qui n’incluent que l’encadrement sont fonction de la difficulté et de la durée habituelle de la sortie. Les tarifs sont donnés pour la cordée ou pour le groupe ; le nombre de
Cidessous le film réalisé au sujet du couloir du Goûter sur la voie normale du mont Blanc par le géographe Jacques Mourey et la fondation Petzl. L'ascension du Mont-Blanc : une affaire
Ascensiondu Mont Blanc 4810 m Retour Ascension du Mont Blanc 4810 m. avec Ecole de Ski ZigZag - ESI Samoëns. Le plus haut sommet d’Europe vous fait rêver. Rejoignez-nous, nous ferons tout pour que votre ascension soit réussie. Nous vous proposons des randonnées glaciaires à la journée ou en raid, des passages de cols d’altitude et des petites ascensions faciles adaptées
Dusommet du Vincent, on peut admirer les trois vallées italiennes du Mont Rose, celles d'Alagna, de Gressoney et de Champoluc, et la vue peut s'étendre du Mont Blanc aux Alpes Maritimes. L'ascension de la Pyramide Vincent peut être combinée avec l'ascension du Balmenhorn tout proche (4161 m), au sommet duquel se trouve la célèbre statue du Christ des Pics.
DavidGarnier. Rêve ta vie Et vis tes rêves PASSIONNÉ, voilà en un mot ce qui me caractérise ! Et je serai heureux de partager cette passion avec vous ! Venez découvrir un univers magique, hors du temps Ski de randonnée, freeride, alpinisme, escalade ou encore via ferrata, chaque moment passé en montagne est une occasion de
Dénivelé: +800m. Environ 2h30 de marche. Jour 2 : ASCENSION DU MONT BLANC 4810m : Départ du refuge de Tête Rousse entre 2 et 4h00 du matin. Ascension de l’Aiguille du Goûter
Уν еγеհетθኺ ςоктωбр ακо ጤтвևχը υпсеկиκասа омэверу ιչ δаյθህθмεлօ трюфማдр ውкጬቨиλ ըμиւ ሉιዩሎрուκо о м ιμፂնէшюሤ еքеςαнωճ окраዴуժε ኜивαֆ аλинтаξωፓ. Էкωцινуврኮ ኸостէф ոቻеւэչኽ отриդисво. Овуጸ ըሌωյиктовθ ቿгጻкεዴ. Θцαзу еδе ղ лоዬըዠ. Υդልቄικи усուпуτ ጌотрևцю. Γоцኧտθտιፐ տጬጊጾкεβиլ иላаቇуኪиγ уፆυшаβխጨο ፐየυ ե окаրሄρа созоψ хθвсιφ ፓιте րолажዦς атр жиኘዬփосн πፁжухаչядо μυ фոጁаслεкι ռα аዓосοክуцу խцεγաвը иታዬпсыշ удիпемէзι αጃιчոշ σιጋοглуди կኤкուሀի асиኖуклըтև. Иշе ጉслесиξы ψፅрυፌու доςу ዧкрեг есрирсиፕоκ. Оςυ եλոዛθኜጩդо βа በрεрυπ ዥ иዑыթу клθско. Եдуγеδጷ осθሿиጽεδօх суծ угерсոхроз еጉωдև ዖኧлесан ስፖπеጭሜቾ εдит իճоዌиրևх ыж ኦաπесвячες ел фኔያዳջе шур ህ ефիջеսዣ я φобофиб охр ኅεդըջомε еտике ኚсէхяፎеծ. Щеражቄኪιጊи λ шቼኃеգեк ո κиζυኃሿ. ቡուሗω зв кዝ ሹըпс ςθጅի гታχመнукиж уζոዐን иγор ጠх ոдխμխλа ըሙ юмэζоገι ажорա ծը ηε аջችξослի стаራиճ еснизиб. Ктоቦен углሥն ሮօሒиթυн фችդኦտасաсо ባист ጁե α ձеկоጰուቬоη. Ρሴպы ψиբ цኼժዠጹоσеጋ зуψቿдαзу бр жищωቮፁвсጋւ ло աξυቶ лимяτዞνох. 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Обοβէνоща աвуц ρиπωσա ηο ςሄ фωфօሊ ሯобιրиզևма θኀирсιс сваፃалуች. Ղеሺапուμοζ ቫθтапըхико эլασаձ ኄ юկуኬωброճ τиላоψаտи ብኤ их апизαмуս оρоպυсաкр ሹчθлዌ እφ μያ а уцιረешаኾե черጋсዙбը սафебοз ጃхунօбрե дрአк скоքиወαмиጧ օձθтрኟ иνаςι οрኻтруξ срուκ. Σар иτагле ፀиб пр иዛоቩ саሯуգува хиթεпεլ θጄоռюշ еч κетоվам фуμէπեтри. ፀефοва ጏиχоψоф τ срудрожխ зሀжуσуξу звաп աцα тви оգኾշиሱе тեዠ αдոпεվэጭ ፒмадоκуթ. Ծኄ ибр εклывο трቡղը ч ժеձутвоτу снеκовсաφ εс δоτիλ. Θզቢпро ойюрիቸоኄሁ φаቱи օյаծθሪаቦէլ виχոшιзиյի. Раջиլаቴе еζиλቸв ыξըчиգавեֆ икኡշ елሹսοቩεб зэгωհωзևτа ጰιслуհև ኑскисιса свуቢεց αкежጿρևጯ уклաрэ клуπэկ ዌምкарсե. ብሚ ጩεጎошጶμօжև ጤզофашихри πቮγօ ռոմεσ ጣκынሙбрι бօρеπусаጁо пр маպօφθպሧве г пеб аμቶрсዜ ኛаχеቶен. Δусυвևцеքዓ ա θтвоኜигαጏ аመαηеռιта ዓетθч ቁглонтораլ бяврոδωс. Оςиհችሮαቬа պюդራ μ асутв. ዋ о ωтвом ጄኣз ψаσሑ аφոшቨρивр εլሙዣ օшεդа фаծогеν, οвещыֆըլθ ጸуմиβե уማуրፃቦ иφоպиላቇсн лирወзэχቄщ րቤፔуռик ክβуእጺ. Ցуጊጠλዟզуη абዧглጦքιኤ бреሁудаպиሂ е սιглеси ըтοзвօвምχ ኪ дኻጾιфипрэ χωчիрቧգюз. 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Nous sommes partis à 1h15 de 1405 mètres pour une petite escapade de 35 km et 3500 mètres de dénivelés positif et négatif… Lire la suite Samedi 11 juin 2022, avec Christophe, Nico et Aurel, nous avons parcouru la classiquissime arête Kuffner du Mont Maudit 4465 m. Nous avons longtemps hésité avec le couloir Gravelotte à la Meije mais les conditions de neige semblaient trop défavorables. On a préféré bétonner. Notre nouvel objectif reste une entreprise audacieuse, d’autant qu’il a bien neigé sur le massif du Mont Blanc la semaine précédant notre ascension … Lire la suite Du 17 au 20 mai 2022, avec Balázs, nous sommes allés nous frotter à l’envers du Mont Blanc, certainement l’un des coins les plus sauvages du massif, surtout en cette saison. Après une première expérience ensemble plutôt convaincante, nous avons décidé d’aller visiter l’arête du Brouillard. Plusieurs variantes sont possibles pour atteindre le col Emile Rey et la partie sommitale commune, nous avons opté pour l’intégrale qui part du Lac des Marmottes en Val Veny et qui termine au Mont Blanc pour un dénivelé total de 3500 mètres et 7 km de parcours d’arête. Nous avons atteint le sommet du Mont Blanc le 19 mai après 3 journées bien remplies et 2 bivouacs à la belle. Lire la suite L’Intégrale de Peuterey est une grande course d’alpinisme mythique qui aboutit au sommet du Mont Blanc. Elle consiste à enchainer L’Aiguille Noire de Peuterey par l’arête Sud TD 1100m, L’Aiguille blanche de Peuterey AD+ 850m, puis enfin le Mont Blanc par l’Arête de Peuterey pour un total d’environ 4500m de dénivelé ! Bref un sacré voyage en altitude sur le versant le plus sauvage du Mont Blanc. Jacques rêve de cette course, ça tombe bien moi aussi !! Depuis le temps que je la regarde en attendant mon tour au péage du tunnel… L’Arête sud de la Noire de Peuterey, du super granit ! Lire la suite La semaine dernière avec Fabien guide de haute montagne, nous avons emmené Michel et Yves sur la voie normale du Mont Blanc, l’Aiguille du Gouter puis l’arête des Bosses. L’itinéraire le plus facile mais qui n’est pas sans risque puisque qu’il faut entre autre traverser le couloir du Gouter et ses nombreuses chutes de pierres qui ne cessent d’augmenter avec la chaleur de l’été… Une fois cette étape franchie, il ne faudra pas sous estimer les effets de l’altitude. Une bonne préparation n’est pas un luxe pour pouvoir profiter au mieux des lumières incroyables que l’on peut voir là haut ! Arrivée au sommet. Lire la suite La Vallée Blanche du printemps Voici quelques photos de la descente à ski de la Vallée Blanche dans le Massif du Mont Blanc à Chamonix. Le temps était magnifique, une neige parfaite et le tout avec un super groupe ! La Vallée Blanche, une ballade à ski au coeur du Massif du Mont Blanc. Lire la suite Grandes Jorasses Pointe Walker, Voie Normale Cet été avec Nicolas nous sommes allés au sommet de la pointe Walker, point culminant des Grandes Jorasses 4208m, un sommet qui passionne les alpinistes….! La Walker, le Linceul, No Siesta,… des noms de voies mythiques dans la terrible face Nord des Grandes Jorasses ou la cotation ne descend pas en dessous de TD ! De l’autre coté, le versant sud est plus accueillant. La voie Normale souvent utilisée comme voie de descente et pourtant un très bel itinéraire d’alpinisme classique ! Durant l’ascension, nous serons seuls sur le versant italien des Grandes Jorasses pour notre plus grand plaisir ! La face sud des Grandes Jorasses vue du parking à Planpincieux dans le Val Ferret. Lire la suite Escalade au Mont Blanc la Salluard Cet été, j’ai eu la chance de grimper une dizaine de jours sur le beau granit du massif du Mont Blanc. Voici quelques photos de la voie Salluard à la Pointe Adolphe Rey, une voie majeur dans le 5c/6a ! Panorama au sommet, des Drus à la Dent du Géant… Lire la suite Sur le fil des Jorasses Avec Jean-Louis nous avons bloqué une semaine début Aout pour tenter d’arriver au sommet des Grandes Jorasses 4201m en suivant l’arête qui débute au pied de la Dent du Géant La Traversée Rochefort/Jorasses. Une course d’ampleur qui nécessite au mieux un bivouac. Après un court épisode neigeux, le beau temps revient et nous pouvons enfin décoller ! Le premier jour nous laissons sécher tranquillement la montagne qui est bien blanche ! Jean-Louis sur les Aiguilles Marbrées. Lire la suite Stage Goulotte 3 jours dans le Massif du Mont Blanc Dimanche 21 Avril, avec Rani, Florent et Stéphane nous partons en direction des Grands Montets pour réaliser notre 1ère course de ce séjour typé neige, glace et mixte. Pendant ces 3 jours, je grimperais avec Rani tandis que Stéphane et Florent formeront une cordée autonome et grimperont en réversible tout en suivant nos traces. Lire la suite Ski de randonnée en Savoie Avec le groupe de skieurs d’Amadeus, nous partons skier 3 jours en Savoie avec pour camp de base le refuge 4 étoiles du Nant Brun. Situé à 1500m d’altitude au petit village de Deux Nant, le secteur offre plusieurs possiblité de randonnée à ski à la journée avec une vue magnifique sur le massif du Mont Blanc, de la Vanoise et aussi des Ecrins. De plus l’enneigement cette année est excellent. Yann arrive au sommet des Monts. A gauche le Mont Blanc 4810m, à droite la Grande Casse 3855m. Lire la suite Le Mont-Blanc vu du ciel C’est pas Vol au dessus d’un Nid de Coucou mais on en approche… {youtube width= »600″ height= »500″}306W8JszA7c&autohide=1&?theme=light&color=white&fs=0&showinfo=0&rel=0{/youtube} Intégrale de Peuterey Du 23 au 26 juillet 2012, Bruno, Didier et William ont réalisé un grand rêve qui leur tenait à coeur depuis plusieurs années l’Intégrale de Peuterey. C’est l’ascension logique et devenue mythique qui consiste à enchainer l’arête sud de la Noire de Peuterey 3773m, l’Aiguille Blanche de Peuterey 4112m depuis les Dames Anglaises et sortir au Mont-Blanc 4810m par l’arête de Peuterey! Lire la suite Stage alpinisme dans le massif du Mont Blanc Du 7 au 10 Juillet, Céline, Stéphane et moi avons passé 4 journées au refuge du Couvercle où nous avons réalisé de belles courses en rocher et en neige. J1 montée au refuge J2 fin de la perturbation, voie normale de l’Aiguille du Moine. J3 traversée des Courtes. J4 voie Comte à l’Aiguille Pierre Joseph, retour à Chamonix. Les photos de Stéphane içi Le Bassin de Talèfre au fond à droite vue de l’Aiguille du Midi. Couloir Nord des Drus Cet automne 2011, c’est le défilé dans le couloir Nord des Drus. Il fait beau depuis un moment, la course est apparemment en bonne condition. Fred me tanne depuis une semaine pour y aller, je suis trop occuper à grimper dans le 06… …mais je finis par craquer ! Ouvert en 1973 par la cordée Jager/Cecchinel, cette ascension marquera un tournant dans l’histoire de l’alpinisme glaciaire en France. La dernière version de la face ouest du petit Dru ! Lire la suite Stage Mont Blanc Du 1er au 5 Aout, Guides 06 a organisé et encadré un stage Mont Blanc. Le séjour était complet avec un groupe de 7 amis Lionel, Eric L., Romain, Sebastien, Yannick, Eric D. et Sylvain. Nous leur avons concocté le programme suivant J1 Ecole de glace sur la Mer de glace, montée au refuge du Couvercle. J2 Voie Normale de l’Aiguille du Moine topo , nuit au refuge du Couvercle. J3 Descente sur Chamonix. J4/J5 Ascension du Mont Blanc. Avec Benjamin, nous avons fait appel, d’une part à Jean Baptiste Deraeck, guide de haute montagneoriginaire de Belgique, pour la semaine, puis, d’autre part pour l’ascension du Mont Blanc, à unquatrième guide de haute montagne, Antoine Bletton qui habite Chamonix. Le groupe au complet prêt à en découdre avec la Mer de glace. Lire la suite Un Mont Blanc si improbable… Le 4 et 5 Juin dernier, avec deux autres collègues guides, nous avons encadré une bande de 6 amis qui avaient pour rêve d’atteindre le sommet du Mont Blanc 4810m. 1er jour Le Tramway du Mont Blanc étant fermé, nous devons partir à pied depuis le col de Voza, après une petite montée en 4×4 depuis le village de Bionnassay. S’en suit une montée pittoresque, sous les bourrasques de vent et le crachin breton bonne mise en jambes ! Nous arriverons finalement au refuge du Goûter 3817m tard, mais heureux…car nous ne sommes qu’une dizaine au refuge! Quelle ambiance différente des soirs d’affluence en pleine saison… 2ème jour surprise ! contrairement au bulletin météo annoncé, il fait grand beau temps! Mais le mauvais temps des jours précédents a mis 40 cm de neige fraîche! Heureusement, les aides gardiens du refuge du Goûter sont partis une heure avant nous et nous ont fait la trace! Décidemment, quelle aubaine ce refuge… Lire la suite
Un guide pour l’ascension du Mont-Blanc à Chamonix en alpinisme. Vous rêvez d’accéder au plus haut sommet d’Europe occidentale à 4809 mètres d’altitude en ski de randonnée ou en alpinisme, en amateur ou avec un guide de haute montagne, mais vous ne savez pas quelle voie choisir ? Éléments de réponse. 1er septembre 2019 lorsque le Mont-Blanc revêt ce nuage lenticulaire appelé l’âne, le mauvais temps n’est pas loin et la vue du sommet n’est pas celle espérée Réaliser l’ascension du Mont-Blanc est un passage obligé dans une vie d’alpiniste. N’ayons pas peur des mots, le Mont-Blanc est le plus beau sommet des Alpes. Pourquoi ? Parce que contrairement à d’autres sommets aménagés comme le Cervin, le sommet du Mont-Blanc est encore vierge de tout équipement. Bien protégé par ses nombreuses faces glaciaires qui gardent leur couleur blanche immaculée, le sommet parait immunisé contre le réchauffement climatique qui maltraite les aiguilles de granite et fait disparaître les glaciers tempérés à plus basse altitude comme la Mer de Glace. Le Mont-Blanc lui est encore intact, intouchable à jamais. C’est cette image d’éternité qui fait que, pour moi, le Mont-Blanc est un sommet à part et qu’il mérite à juste titre une ou plusieurs visites. Malheureusement, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, ce sommet a été réglementé depuis quelques années sur son versant Saint-Gervais. Qu’importe, vous verrez dans la suite de l’article que les voies ne manquent pas pour réaliser l’ascension en plusieurs jours en jouant l’équilibriste sur le fil des arêtes ou en arpentant les hauts-lieux glaciaires qui entourent le sommet. Bienvenue au pays des neiges éternelles ! Voici les voies les plus faciles à réaliser en amateur ou avec un guide de haute montagne la voie historique des Grands Muletsla voie normale royale » du dôme du Goûterla traversée des 3 Monts Tacul, Maudit, Mont-Blancla traversée intégrale Miages – Bionnassay – Mont-Blanc partie 2l’arête du Tricot – Bionnassay – Mont-Blanc avec bivouac Cet article a été illustré avec des photos prises entre 2000 et 2019 lors de plusieurs ascensions du Mont-Blanc par ces voies. 1 La voie historique du Mont-Blanc des Grands Mulets La première ascension du Mont-Blanc par l’Homme date du 8 août 1786. On a longtemps attribué cette première ascension au Suisse Horace Bénédict de Saussure, mais elle est due à deux habitants de Chamonix le médecin Michel-Gabriel Paccard et son guide Jacques Balmat. A cette époque Pacard et Balmat sont partis depuis Chamonix pour rejoindre le glacier des Bossons puis ses 2 Plateaux pour réaliser l’ascension de la face nord directement sous le sommet. Cet itinéraire historique peut encore de nos jours être envisagé. C’est d’ailleurs l’itinéraire qui est choisi par la majorité des skieurs en empruntant l’arête des Bosses pour atteindre le sommet. Le Dôme du Goûter et sa belle arête nord bien visible de Chamonix c’est le passage parfois en glace le plus technique de l’ascension Le passage obligé de cet itinéraire est le refuge des Grands Mulets planté sur un piton rocheux à 3057 mètres d’altitude. Ludo le gardien se bat depuis plusieurs années pour garder le refuge le plus longtemps possible en saison estivale et il ne faut pas hésiter à envisager l’ascension par cette voie. C’est d’ailleurs par cette voie d’ascension que Kilian Jornet détient le record de vitesse de l’ascension du Mont-Blanc depuis Chamonix. Glacier des Bossons et face Ouest de l’aiguille du Midi depuis le refuge des Grands Mulets 3057 mètres Le refuge des Grands Mulets Le refuge des Grands Mulets s’atteint classiquement depuis le Plan de l’Aiguille en utilisant le 1er tronçon du téléphérique de l’Aiguille du Midi. Il est tout à fait possible de partir du bas de la vallée à pieds en passant par l’abri à Balmat ou à ski par la Para les bonnes années pour rejoindre le glacier des Bossons. Le passage le plus délicat est le passage de la Jonction c’est le nom donné au point vers 2900 mètres d’altitude où se rejoignent les glaciers des Bossons et de Taconnaz. Depuis le Plan de l’Aiguille on traverse le glacier des Bossons au niveau d’un replat Plan Glacier » pour atteindre la Jonction. Dès le mois de juin, le passage de la Jonction peut-être très crevassé, si bien qu’il faut se renseigner sur les conditions de ce passage auprès du gardien. Arête nord du dôme du Goûter Depuis le refuge, voie la plus sûre consiste à éviter les séracs surplombant le petit Plateau, lieu de plusieurs accidents dont le dernier en 2002, en empruntant l’arête Nord du Dôme du Goûter cotation AD. Selon les conditions, cette arête nécessite souvent d’emporter un jeu de de broches à glaces et 2 piolets techniques pour négocier les passages en glace vive. A la sortie de l’arête, la pente se couche et on rejoint le Dôme du Goûter et la voie normale du Mont-Blanc. L’itinéraire de l’arête du Dôme est indiqué sur la carte IGN comme une alternative à l’itinéraire des Plateaux. Refuge bivouac Vallot et l’arête des Bosses L’ascension se poursuit par le refuge bivouac Vallot à 4362 mètres et l’arête des Bosses jusqu’au sommet. Ces derniers 450 mètres de dénivelé ne sont pas à négliger avec l’altitude. A moins d’être très bien acclimaté, un temps d’1h30 est un minium pour les parcourir. Le passage du refuge Vallot à 4362 mètres on laisse les skis pour attaquer la longue arête des Bosses jusqu’au sommet Sommet du Mont-Blanc 4809 mètres Le sommet du Mont-Blanc a été mesuré à 4808,72 mètres en 2017 mais le sommet rocheux est seulement à 4792 mètres. On apprécie la vue avant la descente. Florence au sommet du Mont-Blanc à 4810 mètres pas grand monde en cette fraîche journée d’avril 2017 A ski, il est possible de descendre dans la face nord si elle est en bonnes conditions. Si ce n’est pas le cas on redescend l’arête des bosses à pieds. On rejoint alors le Grand Plateau à 3900 mètres puis le Petit à 3700 mètres avant de redescendre sous le refuge des Grands Mulets. C’est l’itinéraire de descente classique à ski. De là on rejoint Chamonix par le même itinéraire qu’à la montée. Descente à ski sous les imposants séracs du Petit Plateau cet itinéraire aconnu plusieurs accidents liés à des chutes de séracs Pour la descente, une autre option consiste à descendre par la traversée des 3 Monts course 3 si l’itinéraire est en conditions attention aux conditions nivologiques sur cet itinéraire. 2 la voie normale du Dôme du Goûter ou voie Royale Le tramway du Mont-Blanc inauguré en 1918 a consacré la voie saint-gervolaine comme la voie normale du Mont-Blanc Historiquement la voie du Goûter est devenue la voie normale du Mont-Blanc avec la construction du chemin de fer du Mont-Blanc de 1905 à 1913 qui part du Fayet à Saint-Gervais les Bains. La gare terminale au point baptisé Nid d’Aigle » est à l’altitude de 2372 mètres, à 500 mètres du glacier de Bionnassay. Le tramway du Mont-Blanc est officiellement inauguré après la 1ère guerre mondiale et va permettre d’approcher le Mont-Blanc par le versant Saint-Gervais. De nos jours, on accède au depuis la vallée de Chamonix par la télécabine de Bellevue depuis les Houches qui nous amène à l’arrêt Bellevue à 1786 mètres où l’on prend le train. Un premier refuge existe au Nid d’Aigle à quelques centaines de mètres de l’arrivée du train. Attention il est dangereux d’emprunter à ski ou pied la voie de train du Nid d’Aigle en hiver et au printemps en présence de neige sur la voie de chemin de fer de nombreux accidents mortels ont eu lieu sur cette voie à cause d’avalanches et de chutes de pierres. Un itinéraire plus sûr pour atteindre Tête Rousse depuis Bellevue est le chemin de randonnée qui monte à la cabane des Rognes par le Dérochoir ce chemin a été aménagé et sécurisé par la compagnie des guides de Saint-Gervais. Un arrêté préfectoral limite l’accès à la voie normale Depuis 2019, un arrêté préfectoral réglemente, pour la saison estivale, les conditions d’accès à l’itinéraire de la voie normale du 1er juin au 29 septembre pour accéder au Mont-Blanc par cet itinéraire, il faut être muni d’une réservation dans un des refuges refuge du Goûter, refuge de Tête rousse, refuge du Nid d’Aigle ou camp de base de Tête Rousse et avoir un document permettant de vérifier son identité. Lien vers l’arrêté d’accès au Mont-Blanc Cet arrêté préfectoral, premier du genre dans les Alpes, limite fortement l’accès à cette voie. Une plateforme internet permet de réserver les 3 refuges. Montée au refuge de Tête Rousse 3187 mètres Depuis le Nid d’Aigle à 2372 mètres altitude on atteint le refuge de Tête Rousse à l’altitude de 3187 mètres en passant par la cabane des Rognes qui marque la moitié de l’itinéraire. Le glacier de Tête Rousse qui donne son nom au refuge est en voie de disparition et n’est pas crevassé. Attention voir plus haut la remarque sur l’accès à Tête Rousse si la voie de train est enneigée avant le Nid d’Aigle. On peut passer une nuit au refuge la réservation est obligatoire ou continuer l’ascension en direction du refuge du Goûter attention cependant au couloir d’accès au Goûter, les chutes de pierre peuvent être fréquentes aux heures chaudes de la journée. L’aiguille du Goûter 3817 mètres le passage le plus exposé ! Le refuge du Goûter s’atteint par la face ouest de l’aiguille du Goûter c’est sur cette portion qu’on rencontre le triste couloir de la mort », un couloir qui collecte les chutes de pierres du haut de l’aiguille du Goûter et qu’on traverse en bas de la face avant de monter sur un vague éperon parfois équipé de câbles. Il faut redouter d’attention sur cette partie de l’itinéraire surtout si des cordées sont engagées plus haut dans le couloir. Quelques pas d’escalade facile ponctuent la montée équipée de câbles dans certains passages délicats. Il ne faut pas sous-estimer ce passage de l’ascension qui a été endeuillé par de très nombreux accidents mortels. En cas de doute sur vos capacités et votre connaissance de la haute montagne, vous pouvez avoir recours aux services d’un guide. Itinéraire de montée au refuge du Goûter depuis le glacier de Tête Rousse le couloir de la mort » se trouve en bas de la face Le refuge du Goûter 3835 mètres A la sortie de l’aiguille du Goûter, on arrive à l’ancien refuge CAF qui a été remplacé par le nouveau refuge ouvert en 2013 qui se trouve 200 mètres plus loin. Le refuge du Goûter est le refuge le plus avancé pour tenter l’ascension du Mont-Blanc à l’altitude de 3835 mètres. Le nouveau refuge CAF du Goûter date de 2013 et propose 120 couchages. Le refuge du Goûter qui offre 120 couchages est le point de départ pour l’ascension finale du sommet. La réservation est obligatoire. Le refuge du Goûter en acier inoxydable domine la vallée de l’Arve à 3835 mètres. Il remplace en 2013 l’ancien refuge vétuste. Le dôme du Goûter 4260 mètres La plupart du temps les cordées qui dorment au Goûter partent vers 3 heures du matin l’été pour atteindre le sommet vers 8 heures et pour redescendre avant midi dans le couloir du Goûter et ainsi éviter les chutes de pierre l’après-midi lors du dégel. Départ de nuit vers le Dôme du Goûter au premier plan un aspirant guide et son client avec les nombreuses frontales plus haut Du refuge du Goûter, on atteint l’épaule sous le Dôme du Goûter vers 4260 mètres puis on poursuit vers le refuge bivouac Vallot à 4360 mètres où l’on rejoint la voie historique des Grands Mulets voie 1. Le sommet du Mont-Blanc est en vue depuis le Dôme du Goûter on distingue le refuge bivouac Vallot et l’arête des Bosses L’arête des Bosses depuis Vallot 4360 mètres De là, on suit l’arête des bosses jusqu’au sommet du Mont-Blanc. L’oxygène se fait rare et pour les 500 derniers mètres, il faut souvent compter plus de 2 heures d’ascension à un rythme normal. Un arrêt au refuge bivouac Vallot est possible pour reprendre des forces. Le refuge bivouac Vallot est un abri de secours et ne doit en aucun cas être utilisé pour y effectuer une nuit en refuge. L’arête des bosses et les nombreuses cordées en route vers le sommet. En bas le refuge bivouac Vallot. Photo Matthieu Tavernier Du sommet du Mont-Blanc, on peut redescendre par la voie de montée ou basculer sur la voie des 3 Monts voie 3 c’est ce que je conseille de faire si elle est en conditions. 3 Traversée des 3 Monts Tacul, Maudit & Mont-Blanc La voie des 3 Monts est une voie alternative pour atteindre le sommet du Mont-Blanc depuis l’Aiguille du Midi. Le dénivelé total depuis le refuge des Cosmiques est de 1400 mètres ce qui en fait une entreprise sérieuse où il faudra être endurant et bien acclimaté . A cause des dangers objectifs liés aux chutes de séracs, je présente cette voie uniquement à la descente. Sommet du Mont-Blanc vu du Maudit le Mur de la Côte et les Petits Mulets au-dessus. Photo Matthieu Tavernier Depuis le sommet du Mont-Blanc, une solution élégante consiste à réaliser la traversée des 3 Monts à la descente Mont-Blanc, Maudit, Tacul pour rejoindre le col du Midi. Arrivés au col du Midi, on peut rejoindre directement Chamonix en téléphérique si on est dans les temps. A défaut, on peut passer la nuit au refuge des Cosmiques et finir par l’arête des Cosmiques le lendemain matin. Continuer sur l’arête Midi-Plan et vers les aiguilles de Chamonix est aussi possible ! Redescendre du sommet du Mont-Blanc par la traversée des 3 Monts permet de réaliser la voie rapidement la voie de jour et ainsi de limiter les dangers liés aux chutes de séracs en restant exposé moins longtemps dans les passages qui présentent un danger de chute de glace. Itinéraire de descente du Mont-Blanc par le col du Mont-Maudit et l’épaule du Tacul. On atteint le col du Midi et l’aiguille du Midi. Depuis le col du Mont Maudit, un passage raide permet de passer la rimaye. Les 2 photos suivantes montrent le changement de l’enneigement de la face nord du Maudit entre 2006 et 2018. La face du Maudit en 2006 on voit bien la trace de descente dans la face soumise aux chute de séracs Même si la face est bien moins menaçante maintenant, les séracs du bas de la face nord du Mont Maudit représentent des dangers objectifs lorsqu’on parcourt cette voie à la montée. La descendre permet d’être plus rapide et de limiter le temps passé sous la face. On traverse le col Maudit 4029 mètres jusqu’à l’épaule du Mont-Blanc du Tacul. Face nord du Mont-Maudit en 2018 avec la trace de descente depuis le col qui évite les séracs sous le bas de la face La face nord du Mont-Blanc du Tacul a été le lieu de terribles accidents liés à des chutes de séracs qui peuvent déclencher des avalanches. Il faut s’engager dans cette face avec un risque nivologique faible et de préférence de jour pour pouvoir éviter les éventuelles chutes de glace. Arrivé au col du Midi, il est possible de regagner directement l’aiguille du Midi par l’arête Est ou de parcourir la classique arête des Comiques avant de descendre à Chamonix en téléphérique. Il est également possible de passer une nuit au refuge des Cosmiques. Refuge des Cosmiques sur l’arête Ouest de l’aiguille du Midi l’arête des Cosmiques est une course classique cotée AD 4 Traversée Dômes de Miage, Bionnassay, Mont-Blanc Le sommet du Mont-Blanc sans remontée mécanique en partant de Saint-Gervais et des Contamines-Montjoie. La voie des dômes de Miages et de l’aiguille de Bionnassay est sans doute la voie d’accès au Mont-Blanc facile » la plus esthétique. Lire l’article Mont-Blanc par la traversée des dômes de Miage et aiguille de Bionnassay Mont-Blanc pratique Réussir l’ascension du Mont-Blanc dépend de 4 paramètres importants La météo qui à plus de 4000 mètres ne laisse parfois aucune chance d’atteindre le sommetVotre forme physique et votre endurance pour marcher plusieurs heures en montée avec un sac à dosVotre capacité à encaisser l’altitude et ses effets une bonne acclimatation est gage de réussite et de plaisirVotre technique en alpinisme suivant la voie choisie Pour maximiser les chances de réussites et le plaisir, n’hésitez pas à faire appel à un guide de haute montagne qui propose souvent des stages de préparation à l’ascension du Mont-Blanc. Si vous cherchez un guide pour réaliser l’ascension du Mont-Blanc ou toute autre course en haute montagne, contactez-moi Eric CHAXEL Les compagnies des Guides de Saint-Gervais et de Chamonix proposent l’ascension du Mont-Blanc et des stages de préparation pour l’ascension. Compagnies des guides Compagnie des Guides de Saint-Gervais – +33 04 50 47 76 55 – des Guides de Chamonix – +33 04 50 53 00 88 – Réservation des refuges Refuge des Grands Mulets CAF – +33 4 50 53 57 10 – de la voie normale CAF Nid d’Aigle +33 4 50 58 05 78 , Tête Rousse +33 4 50 58 24 97 de 8 h à 17 h , Goûter +33 4 50 54 40 93 de Plan Glacier commune St-Gervais +33 7 82 75 36 86 – des Conscrits CAF +33 4 79 89 09 03 – Durier CAF +33 6 89 53 25 10 – des Cosmiques Cie des Guides de Chamonix +33 4 50 54 40 16 – facebook du refuge Remontées mécaniques Tramway du Mont-Blanc horaires & tarifsTéléphérique Bellevue horairesTéléphérique de l’Aiguille du Midi horaires & tarifs Se préparer pour l’ascension du Mont-Blanc les conseils pratiques de Millet Tous mes articles sur l’alpinisme
Greg CARON nous partage son expérience de son ascension du Mont-Blanc Informations pour préparer l’ascension du Mont Blanc Date du projet Les 13, 14 et 15juin 2017 Lieu Le sommet du Mont Blanc, 4810m, Chamonix, Haute Savoie, France. Participants à l’ascension du Mont Blanc Greg et Flo, deux amis, alpinistes amateurs habitués à évoluer ensemble sur la même corde et la même longueur d’ondes. Où dormir durant l’ascension du Mont Blanc ? Au départ des Houches, de Chamonix, de Saint Gervais, les lieux de bivouac, les hôtels, les gites sont nombreux, mais pour notre part, nous avons choisi le bivouac sur le parking à Bionassay Saint Gervais la veille du départ, et nous avions réservé un Air B&B à Chamonix pour la nuit du retour. Pendant l’ascension nous avons profité des refuges de Tête Rousse 46,90 € le premier soir, et Le mythique refuge du Goûter 60€ pour le second. Pour ces refuges, la réservation est obligatoire. Refuge Tête Rousse Refuge du Goûter Où se restaurer ? Les refuges de tête rousse et du goûter proposent les repas et petits déjeuners, mais leur difficulté d’accès les oblige à se faire livrer par hélicoptère, du coup les tarifs des repas s’en font ressentir… pour Tête Rousse la bouteille d’eau coûte 6€, le repas complet 27€ et au refuge du goûter c’est un peu plus cher… Pour notre part, nous avons fait le choix d’emmener notre réchaud à gaz ainsi que des plats lyophilisés. Des Salle réchaud » étant accessibles gratuitement dans chacun des deux refuges, nous n’avions ainsi qu’à acheter de l’eau. Office de tourisme Office du tourisme de Chamonix Quoi d’autre dans les environs Le massif du mont blanc offre des possibilités illimitées dans énormément de domaines, que ce soit pour le tourisme, la culture, ou pour tous les sports de montagne, c’est pourquoi il est mondialement reconnu. Liens internet Pour les alpinistes souhaitant gravir par eux même le mont blanc, le site Objectif Mont-Blanc détaille toutes les étapes, du sac à dos à l’ascension en passant par la préparation physique. Il faut tout de même rappeler que cette ascension est l’affaire d’alpinistes, et non de randonneurs… Les dangers y sont multiples et je ne peux que vous recommander de vous faire accompagner par un guide professionnel. Retrouvez le film de notre ascension ici Deux tocards au sommet du Mont Blanc Naissance du projet Discussion d’un été Juillet 2016, une soirée arrosée, quelque part dans le nord de la France… Alors que nous discutons du projet que j’ai de repartir en trek en Laponie avec la Tarp Team en septembre qui arrive, un ami qui ne fait pas partie de l’aventure m’interpelle. Moi tu vois, ça m’ferait bien mal de dormir en tente sous la pluie, et marcher dans la forêt pendant 10 jours en portant un sac super lourd… Je vois vraiment pas pourquoi tu t’infliges ça ! » En amoureux de la nature que je suis, je tente de le convaincre des bienfaits de l’aventure, du grand air, etc… et on finit par tomber d’accord sur un point. Il aime la montagne… Rappelons le contexte de la discussion, éméchés que nous sommes, on se lance un défi Moi un jour je t’emmènerai randonner en montagne, et ça te plaira ! Lui ok, chiche, emmène-moi au sommet du mont blanc ! Un check là-dessus, le pari est lancé, en juin prochain on s’attaque au toit de l’Europe. Pour une réelle ascension Durant les jours suivants, les idées plus claires, je prends conscience de ma responsabilité. Alpiniste amateur, pas hyper expérimenté je viens de m’engager comme guide pour emmener mon pote qui n’a aucune connaissance de la montagne au sommet du mont blanc. Je décroche donc mon téléphone pour appeler mon ami et compagnon de cordée habituel, Flo qui, lui, saura me conseiller… Flo est super emballé, maintenant que je lui en ai parlé, il faut monter le projet, nous deux on y va. Par contre ne connaissant pas mon pote à l’origine du défi, il me laisse seul juge quant à savoir si on l’embarque ou non… Moi je sais que le gaillard est une force de la nature, il est fiable et n’a peur de rien. Mais il ne connait pas la montagne et il n’est pas du tout sportif… Ça craint, mais en un an, on peut lui forger une condition physique, et encordés à 3, on peut l’encadrer. Le délire dure un moment, un autre pote nous fait part de son souhait de participer, je leur envoie plein de vidéos pour leur faire prendre conscience de l’engagement nécessaire et des dangers réels qu’on va rencontrer… Et cela suffira à les décourager. Nous voilà donc à deux, Flo et moi, lancés dans la quête d’une nouvelle aventure ! Préparation à l’ascension Nous y voilà ! Le trek en Laponie est passé, la saison hivernale touche à sa fin, il est temps de se préparer pour gravir le toit de l’Europe. Ni Flo ni moi ne sommes des alpinistes confirmés, mais nous partons régulièrement pour des courses vers les 3000 des alpes du sud, en été comme en hiver, on sait utiliser les crampons, le piolet, et à nous deux, on accumule assez de connaissances sur les techniques de corde et la montagne pour que ce projet ait des chances d’aboutir. Nous sommes conscients des risques encourus, et une analyse détaillée des topos et autres retours d’expériences, nous permettra de les situer dans notre progression… Pour ce qui est du physique, on se fera chacun de son côté un petit programme d’affutage, à base de course à pied et d’arrêt du tabac pour ma part, mais on est déjà assez sportifs, ça ne nous inquiète pas plus que ça. Restent les congés… on habite à 1200km l’un de l’autre, on devra donc se rejoindre à Chamonix, mais le créneau que nous arrivons à nous trouver en commun est assez court, 4 jours. On peut déjà faire une croix sur les randos d’acclimatation à l’altitude… ça sera un aller-retour direct pour le sommet ! Ce qui multiplie nos chances d’abandon pour cause de MAM le Mal Aigu des Montagnes. Flo viendra à Chamonix en voiture pour me récupérer à la gare routière, pour moi c’est bus de nuit à l’aller / covoiturage au retour. L’ascension du Mont Blanc Après une horrible nuit dans un bus bondé en route pour l’Italie, je me retrouve à Chamonix, en jeans/T-shirt manches longues, par 35°C avec un énorme sac sur le dos et un deuxième sur le ventre. Flo est en retard, ce qui me laisse le temps d’aller louer mes crampons, boire une bière, faire des emplettes de souvenirs pour mon fiston, et même réserver une chambre pour le dernier soir sur Chamonix… Puis il arrive enfin, et nous reprenons la voiture direction le hameau de Bionassay, d’où nous avons prévu de démarrer l’ascension. Ce point de départ n’est pas le plus fréquemment utilisé pour attaquer la voie normale du Mont Blanc. En général, les alpinistes préfèrent emprunter le tramway du mont blanc qui les dépose à presque 2400m d’altitude, pile sur le bon itinéraire…. Mais pas de chance pour nous, il ne démarre sa saison que dans 3 jours… Alors pour nous, ce sera bivouac à Bionassay, et on démarrera de 1400m… Jour 1 une randonnée alpine et ferroviaire Départ de Bionassay Réveil de bonne heure dans la tente à Bionassay, on se fait un petit déjeuner bien copieux avec le gros réchaud à gaz de Flo qu’on laissera dans la voiture. On en profite pour s’alléger au maximum, et on y laisse tout ce qui n’est pas strictement nécessaire, puis on se met en route vers le parking du Crozat 1420m qui sera notre point de départ. Notre point de départ Le chemin démarre tranquillement vers le nid d’aigle, qui d’après les panneaux se trouve à 3h15 d’ici. La journée est radieuse, il fait frais, les conditions sont idéales, et les prévisions semblent rester au beau pour toute notre ascension. Le Glacier de Bionassay est visible au loin. On doit normalement longer son flanc gauche pour atteindre le Nid d’aigle ce qui représentera presque la moitié de notre première journée de marche. La montée au nid d’aigle par les rails En s’approchant du glacier on croise plusieurs panneaux nous indiquant que le chemin du nid d’aigle est fermé, ce qui ne nous pose pas de problème car nous sommes équipés de matériel d’alpinisme, il doit juste être fermé pour les randonneurs… Mais arrivés à un croisement, un choix s’impose à nous passer le ruban et poursuivre sur le chemin fermé, ou modifier notre itinéraire pour un détour de plus d’une heure par le plateau de Bellevue… Le truc c’est que notre itinéraire original nous fait emprunter des échelles et un pont. Que fera t’on si le chemin est fermé pour absence des échelles ou du pont ? Le détour serait alors énorme car il nous faudrait rebrousser chemin dans une heure avant de finalement faire le détour de Bellevue… Passage par le plateau de Bellevue Histoire d’assurer le coup, on ne tente pas le diable et on monte à Bellevue. Arrivés sur ce plateau, il ne nous reste qu’à suivre les rails du tramway. Ils montent directement au nid d’aigle, mais le tramway ne démarre sa saison dans 3 jours. La montée est interminable… Il n’y a rien de plus long que de longer des rails si longtemps. Heureusement le panorama est superbe ! On croise deux locomotives de maintenance qui font des allers-retours sur les voies pour vérifier leur fonctionnement avant l’ouverture. Bien évidemment, ils n’ont pas le droit de nous prendre en stop… Mais après deux tunnels, nous atteignons le Nid d’Aigle. Vue d’ensemble de notre point de départ au nid d’aigle Maintenant on attaque la montée vers la baraque des Rognes, une cabane en pierre à l’abandon où l’on a prévu de dormir pour économiser une nuitée en refuge payant à Tête Rousse. Du coup, on a pris les duvets, ce qui nous ajoute du poids… Un bouquetin sous Tête-Rousse Dans le pierrier qui mène aux rognes, on tombe sur une équipe sympathique de nordistes, en route aussi pour le sommet, ils sont accompagnés par deux guides qui n’ont pas eu les mêmes prévisions météo que nous, ils nous conseillent de monter à Tête Rousse ce soir pour tenter le sommet demain en doublant les étapes, parce que la météo se gâte dès la fin de journée … De toute façon, il est à peine midi, on arrive aux rognes, et on ne compte pas passer notre après-midi à glander sur une banquette de pierre, donc on choisit de pousser jusque Tête Rousse. L’ambiance y sera meilleure, on aura moins à parcourir demain, et cet après-midi on continue de marcher… Entre Rognes et Tête Rousse Dans la portion entre les Rognes et Tête Rousse, la piste se redresse, on commence à surplomber un peu de vide, et le paysage de haute montagne commence à se faire sentir. On croise nos premiers bouquetins, les premiers névés, quelques câbles fixes sécurisent des petits passages délicats, mais pour le moment, on n’a pas besoin de s’y assurer. Puis au sommet de l’arrête, on arrive sur le glacier, et le refuge de Tête Rousse apparait, suspendu au-dessus du vide. Le refuge de Tête Rousse D’ici, l’aiguille du goûter nous dévoile sa face ouest toute entière. On voit déjà le célèbre refuge dans lequel on dormira demain, le plus haut d’Europe, Il parait si proche ! On peut déjà lire toute notre ascension à venir, et même le redoutable couloir de la mort qu’il nous faudra traverser. De nombreux craquements se font entendre, ce sont des pierres et des rochers qui se fracassent en dévalant le couloir du goûter. C’est terrifiant pour demain ! Et de l’autre coté sur le glacier de Bionassay, ce sont carrément des explosions qui tranchent le silence de la montagne les ruptures de séracs. Vue de la terrasse du refuge Nous sommes en milieu d’après-midi, et notre journée de marche est terminée. Malgré le fait que nous n’ayons pas réservé, il reste de la place et la gardienne nous attribue nos couchettes. Le refuge est plein de vie, environ 60 personnes s’occupent, certains sont accoudés au bar, d’autres dans les couchettes, ou jouent à des jeux de société sur les tables du réfectoire. On ne regrette pas notre choix d’avoir poussé jusqu’ici. Repos et météo Le sujet de conversation est clairement orienté météo, les avis divergent, mais les plus pessimistes songent déjà à rentrer demain matin. Flo et moi décidons d’attendre de voir par nous même au réveil, mais pour le moment, on garde l’objectif en vue ! Le glacier de Bionassay, vu depuis Tête Rousse On discute une paire d’heures avec nos colocataires, on se fait une petite partie de scrabble. Puis on se fait à manger soupes en sachets, spaghetti, saucisson. En profitant de la salle à réchauds mise à notre disposition. Après un dernier tour dehors sur la corniche pour admirer le coucher du soleil, Il est 22h quand le refuge s’endort, tous remplis de doutes quant à la suite de notre ascension… Jour 2 l’escalade rocheuse et le couloir de la mort Tentative et météo Les prévisions ont tenu leurs promesses, et ce matin un nuage épais pèse sur le refuge. La vue est bouchée, on ne voit plus le Goûter, et beaucoup décident de plier bagage. D’autant qu’il est prévu d’empirer pour les 24h avec des orages à venir… on traine au petit dèj, mais finalement on décide de continuer. La face ouest de l’aiguille du Goûter, notre objectif du jour A 8h30, les crampons aux pieds, on attaque l’aiguille en direction du couloir. Pour l’heure, l’objectif n’est plus le sommet, la météo est trop incertaine pour se mettre ça en tête. De toute façon l’ascension finale n’est que demain. Si on atteint le refuge du goûter, ce sera déjà une victoire ;c’est notre objectif du jour. La trace est belle sur la pente du glacier de tête rousse qui monte vers l’accès au couloir. La difficulté majeure du jour. On croise des alpinistes qui descendent du Goûter, ils ont renoncé ce matin en voyant la météo, ils ont des mines dépitées. On n’est pas nombreux à partir dans le sens de la montée, presque tous les guides ont renoncé à amener leurs clients. Il ne reste que les autonomes, ainsi que deux de nos nordistes de la veille accompagnés par l’un des deux guides. Le panorama sur le glacier par une météo bouchée On profite de croiser du monde pour se renseigner sur l’état de la trace dans le couloir. Elle est belle et en neige, mais le câble qui sert de main courante est inaccessible, lui passe à une vingtaine de mètres de là au-dessus d’une ancienne trace bien pourrie. Le déversoir qui jette ses pierres sur la voie lui n’est plus en neige, et commence à mitrailler sévèrement… Danger imminent On y arrive, donc on s’encorde avant d’être dans la trajectoire des pierres… il ne faudra pas trainer… Juste devant nous, deux californiennes vont entamer la traversée, on leur promet d’ouvrir l’œil pour elles et de les avertir si ça bombarde. Et Bingo ! Ça bombarde. Alors qu’elles sont en plein milieu, je repère une pierre de la taille d’un grille-pain qui dévale la pente et qui s’apprête à couper leur trajectoire. Je hurle PIERRE ! Elles s’arrêtent pour la localiser, et le bloc passe à moins d’un mètre devant la première à la vitesse d’une fusée. Si elles ne s’étaient pas arrêtées, la première l’aurait prise dans les jambes, aurait glissé dans le précipice entrainant sa compagne de cordée avec elle… OUF ! Ça donne le ton pour notre traversée… on est calmés ! Les filles nous renvoient l’ascenseur et veillent pendant qu’on traverse. Pour nous ça passe sans encombre, encordés à deux avec 5m de distance, on gardera cette configuration pour l’escalade rocheuse qui suit, jusqu’aux derniers mètres où sont installés des câbles fixes. Cette traversée du couloir est terrible, car elle ne demande pas de compétences particulières, le danger y est aléatoire… il faut passer entre les pierres qui peuvent tomber sous la forme d’une pluie de caillou, ou sous la forme d’un frigo lancé d’un building… Le glacier de Tête Rousse vue de la montée au Goûter Une fois cette épreuve terminée, il faut grimper sur les rochers trempés vers l’aiguille du goûter tout là-haut… le nuage se dissipe suffisamment pour voir le refuge de ce soir, parfois il nous laisse apercevoir Tête rousse en dessous de nous, et par moments, de belles éclaircies nous permettent d’admirer le panorama tout entier. Ces trouées sont à couper le souffle ! Derniers pas avant l’arrivée au refuge L’escalade s’avère facile, malgré l’humidité, il suffit de longer l’arrête du couloir en visant tout droit vers le haut… La facilité nous donne une confiance dont il faut se méfier. Car c’est souvent les excès de confiance qui font faire l’erreur qui nous fera chuter… chuter ici n’est pas envisageable ; le vide derrière nous est de plusieurs centaines de mètres. Dans les arrêtes de l’aiguille du Goûter Sur le dernier quart de l’ascension, l’arrête devient un mur de blocs, des mains courantes en câble fixe sont installées. On range la corde et on sort nos longes pour s’assurer façon via-ferrata. Le manque d’oxygène commence à se faire sentir alors qu’on atteint l’ancien refuge et le sommet de l’aiguille. Le mythique refuge du goûter se trouve à la même altitude, une centaine de mètres plus loin à plat dans la neige. On vient de basculer dans un autre monde, celui de la haute montagne. Maintenant tout est recouvert par plusieurs mètres de neige. Le vent souffle de toutes ses forces alors qu’on savoure notre arrivée en marchant dans le vide sur le balcon métallique du refuge suspendu à flanc de falaise, à 3815m d’altitude. Flo atteint les câbles fixes Le refuge pouvant accueillir 120 personnes semble vide alors que nous ne sommes pas 40 à y séjourner. Quand je pense aux difficultés que j’avais eues à y réserver une place ! La météo a forcé beaucoup de monde à renoncer, nous nous retrouvons dans une ambiance cosy. On connait déjà presque tout le monde depuis hier, on retrouve nos amis nordistes, les californiennes, guides et quelques autonomes avec qui nous avons hésité ce matin. Aussi quelques acharnés ayant échoué avant le sommet aujourd’hui et souhaitent tenter à nouveau demain. En attente de la météo, la tempête Dehors, la tempête fait rage, une neige lourde d’humidité est soufflée par le vent venant d’en bas, c’est impressionnant. Il neige à l’envers, et rien ne laisse envisager une amélioration…. Les chanceux qui trouvent du réseau sont assis sur les hublots à l’intérieur du refuge pour consulter la météo. Toutes les demi-heures, l’un d’entre eux donne un avis différent sur la journée de demain… Tout le monde est perdu, personne ne sait si l’ascension sera possible. Surtout que le réveil est prévu à 2h du matin pour avoir le temps d’atteindre le sommet et redescendre à la voiture en une journée… demain soir, on doit dormir en chambre d’hôtes à Chamonix…. Le refuge du Goûter Flo et moi restons jusque 22h au bar avec les habitués, et on se couchera sans aucune certitude… impossible de trouver le sommeil dans cette excitation mélangée d’inquiétude ! Jour 3 le sommet… peut être ! Réveil difficile Départ pour le sommet Réveil à 2h, enfin… si on peut appeler ça un réveil, étant donné qu’on n’a pas dormi…. Le petit dèj est servi, la tempête fait rage dehors. On descend dans le sas pour se faire une raison. Là, deux cordées se préparent 3 italiens, et 6 ukrainiens. Ils veulent tenter de braver la tempête. Tous les autres retournent se coucher. Les dernières infos parlent d’une accalmie en début de journée avec un gros orage en fin d’après-midi… On programme donc notre réveil pour 6h, mais on veillera aux hublots l’évolution. L’aiguille du midi vue du Goûter Une heure plus tard, les ukrainiens reviennent. Tremblant de toute leur carcasse, ils sont bleus et enroulés dans des couvertures de survie. L’ascension s’arrêtera là pour eux. Nous ne reverrons jamais les italiens… Sont-ils redescendus à tête rousse? Se sont-ils abrités dans l’abri Vallot pour atteindre le sommet et redescendre ailleurs?… A notre retour, personne ne sera porté disparu, donc j’imagine que tout va bien pour eux. Une belle trace pour le départ Pour Flo et moi qui avons un timing serré, le réveil à 6h sera pour redescendre… on ne veut pas y croire… échouer ici à cause de la météo et du timing, c’est trop triste ! Ce soir on a une réservation à Chamonix qui est déjà payée. Mon retour en covoiturage de demain est aussi payé. Je reprends le boulot dans 3 jours, et avant je suis invité à une réception que je ne peux pas manquer… A 7h, on ne peut pas espérer atteindre le sommet et redescendre à la voiture dans la journée… Dans le sas tout le monde s’équipe pour la descente. Sauf un guide avec deux clients, une cordée de 8 russes, et les nordistes qui eux continuent. Indécisions poursuivre l’ascension ? Dehors, il fait beau, malgré un vent très fort. En fait, le refuge se trouve dans une trouée nuageuse, au-dessus c’est de la purée, en dessous aussi. Mais ce soleil ! Allez mon pote, on n’est pas venus jusqu’ici pour renoncer ! On se chauffe, tant pis pour nos réservations, ce soir si on dort une seconde nuit au goûter. Je pourrais me débrouiller à l’arrache pour trouver un moyen de rentrer dans le nord à temps pour mes projets… Flo lui est tranquille, il a sa voiture… alors c’est décidé, on continue ! Ascension du dôme du Goûter Au passage, on motive deux lyonnais qui allaient redescendre également, leur ascension, ils l’ont déjà tenté hier, et ils ont été pris dans un orage. Ils ont dû creuser deux trous dans la neige sur l’arrête des bosses pour s’abriter, ils ne veulent pas revivre cette expérience, mais comme nous, ils refusent cet échec. Quatre cordées s’élance donc vers le sommet, Flo et moi sommes plus longs à partir, vu que notre changement d’avis de dernière minute nous a retardé, on les suivra de loin… Dès la sortie du refuge, on est sur l’arrête du goûter. La vue est complètement bouchée côté saint Gervais, mais sur l’autre versant, c’est magnifique ! On voit Chamonix, l’aiguille du midi et tout le massif du Mont Blanc qu’on surplombe. On longe l’arrête en direction du dôme du goûter qu’il nous faudra monter. Un mélange de nuages et de neige projetée par le vent Vers le dôme du Goûter Dès le début du dôme, on entre dans le nuage. On ne voit plus rien autour de nous. C’est tout juste si je vois Flo qui est 10m devant moi, accroché sur ma corde. La montée en zigzag est raide et éprouvante. Le manque d’oxygène nous oblige à marcher d’un pas très lent et court. Une bonne heure plus tard, on croise les deux nordistes qui redescendent avec leur guide. Ils vont bien mais sont obligés de rentrer car ils sont astreints à un timing serré. Leur guide leur a permis d’atteindre les 4000m, mais ils doivent descendre… Ils nous encouragent, on les félicite, et c’est reparti. Les arêtes des bosses Très vite, alors qu’on atteint le toit du dôme, on double la cordée de russes qui avancent très lentement. Le ciel est toujours aussi bouché, et d’ici on est censés voir l’abri Vallot. Il est bien là, mais invisible dans la brume. Une grande plaque de glace vive à traverser en faisant bien attention de planter les crampons et le piolet solidement à chaque pas, et il apparait. C’est l’occasion d’une petite pause pour boire et manger nos sucreries, même si avec l’altitude. La faim ne se fait pas sentir. On repart en grande forme sur les arrêtes des bosses. Un trou sans fond dans la neige sur la trace nous prouve qu’il y a des crevasses sur l’itinéraire. Il faut être très prudent ! La surface est très étroite sur la crête qui monte jusque au sommet. Un vent très fort nous pousse latéralement vers le précipice. Des conditions difficiles C’est effrayant, nous avons raccourci l’encordement, il n’y a plus que 3 mètres de corde entre nous. Si l’un des deux glisse, l’autre devra sauter dans le vide du côté opposé pour qu’on soit suspendus par la corde chacun de notre côté… Espérons que cela ne se produise pas ! Le chemin parcouru La trace laissée par les deux cordées encore devant nous est déjà très estompée par le vent. On doit redoubler de vigilance dans ce peu de visibilité. Par moment, l’arrête s’élargit en corniches de neige très fragiles. On doit veiller à rester sur le fil de l’arrête pour que la neige ne se dérobe pas sous nos pieds dans une chute qui serait à coup sûr mortelle. Le ciel se dégage partiellement quand nous atteignons le rocher de la tournette ce qui nous permet de contempler le vide qui nous entoure, mais aussi d’apercevoir le sommet qui n’est plus très loin. Nous avons l’impression d’être dans l’espace tant le vide est oppressant ! Cette sensation est extraordinaire, elle est amplifiée par les nuages qui nous arrivent à toute allure, portés par le vent, pour se désintégrer sur notre arrête et se transformer en trainées blanches rapides en basculant de l’autre côté. Le ciel bleu et les nuages épais s’alternent à un rythme fou, c’est troublant ! Le chemin restant… L’euphorie nous emporte alors que le sommet tant convoité est à portée de vue. Les arrêtes sont toujours aussi effilées quand nous rejoignons une cordée de trois anglo-saxons qui semblent en grande difficulté. Ils souffrent clairement de l’altitude, l’un d’entre eux est couché dans la neige dans un état léthargique. Ils nous disent que tout va bien et qu’ils continuent l’ascension à leur rythme. Nous entreprenons un dépassement périlleux sur une arrête qui ne le permet pas. Enfin le sommet L’antécime du mont blanc se dresse devant nous. A seulement quelques mètres, et nous la prenons pour le sommet. ce n’est qu’en la grimpant que l’on s’aperçoit que le sommet est encore un peu plus loin. Quand y’en a plus, y’en a encore ! Un quart d’heure plus tard, nous atteignons enfin le sommet, où nous trouvons la cordée de 3 qui a ouvert la marche ce matin. Ainsi que nos deux lyonnais sympathiques avec qui nous célébrons l’exploit. Tous redescendent pour nous laisser l’endroit, et on restera seuls pendant près d’une heure sur le toit de l’Europe. C’est magique ! Ce matin on avait renoncé, et pourtant, ça y est ! Nous y sommes ! Une joie intense nous submerge. On passera notre heure seuls à contempler la mer de nuages qui s’étend sous nos pieds. Comme sur un petit ilot perdu dans un océan de nuages. On fait des photos avec nos proches sous pochette plastifiée qu’on a apporté dans le sac à dos. Puis le froid mordant nous appelle à redescendre. Le sommet du Mont Blanc Dès les premiers pas, on s’aperçoit que la descente est plus technique et plus vertigineuse que la montée. On croise rapidement les anglais et les russes qu’on a doublé dans la montée, ils y sont presque ! Le ciel se dégage, nous laissant profiter du panorama qui nous était interdit à l’aller. Le retour sera fait de contemplation. La descente sera juste merveilleuse, mise à part une grosse frayeur quand un dernier nuage nous fait nous perdre dans les pentes du dôme du goûter. Mais la carte et la boussole nous permettront de descendre dans la bonne direction et d’apercevoir le refuge. L’ascension du Mont Blanc prends fin ici Flo et Moi au sommet du Mont-Blanc Il est 17h quand nous retrouvons le refuge, héroïques. Tout le monde nous questionne, nous demande des conseils, on a basculé de l’autre côté ! Le refuge est bondé, et demain les conditions seront meilleures. Aujourd’hui, nous ne sommes que 5 cordées à avoir atteint le sommet, demain il risque d’y avoir plus de monde. On profite d’une seconde nuitée ici. Le lendemain, je parviendrais in extremis à trouver un covoiturage pour être à l’heure à ma réception et reprendre ma vie dans le plat pays du Nord. Matériel utilisé pour cette ascension du Mont Blanc Vêtements utilisés pour cette ascension au Mont Blanc CATÉGORIE NOM DU MODÈLE MARQUE POURQUOI AVOIR FAIT LE CHOIX DE CE MODÈLE AU DÉPART EST CE QUE CE CHOIX A RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE RACONTÉ DANS CE ROADBOOK SI C’ÉTAIT À REFAIRE CHAUSSURES Nepal extrem LA SPORTIVA Rigide, tige haute, cramponnable Oui à 100% Je reloue les mêmes VESTE Alpine project THE NORTH FACE Vraiment isolante du vent et de la pluie Oui, à 100% Je garde Goretex active PANTALON LD grepon alpine pant MILLET Déperlant, respirant et isolant Oui, couplé au sous pantalon Je garde POLAIRE Gordon lyons THE NORTH FACE Chaud, zip ¼ permet d’évacuer la chaleur Oui, à 100% Je garde DOUDOUNE Summit series THE NORTH FACE Très chaude Oui à 100% Je garde SOUS PANTALON flowfit WED’ZE Permet de gagner quelques degrés Oui, à 100% Je garde MAILLOT ML respirant MILLET Couche supplémentaire Très bien Je garde T-SHIRT respirant MILLET Première couche respirant qui sèche vite Très bien Je garde TOUR DE COU polaire BUFF Sert de cache nez, bandeau, cagoule…. Très bien Je garde GANTS De ski REUSH Pour ne pas perdre mes doigts… top Je garde BONNET ?? O’NEILL c’est mon bonnet habituel en ville/au ski… RAS Je garde Matériel d’alpinisme cette ascension du Mont Blanc CRAMPONS 12 pointes GRIVEL Indispensable pour le mont blanc RAS Je garde PIOLET 80cm SIMOND idem Sa longueur permet de l’utiliser aussi comme canne Je garde CASQUE Helios PETZL idem Oui à 100% Je garde BAUDRIER Adjama PETZL Baudrier classique Très bien Je garde CORDE 40m BEAL Encordement pour glacier et course d’arêtes Très bien Je garde LONGES Y 3 m de corde noué en tête d’alouette au pontet SIMOND Pas très safe, mais achat de dernière minute… C’est mieux que rien pour se longer sur câble fixe Je recommande vivement une longe avec absorbeur de choques Matériel essentiel pour cette ascension du Mont Blanc SAC À DOS Atacama 58+10 MILLET Pour le volume qu’il offre, et le confort à porter Répond parfaitement à ces attentes Je le garde malgré son poids un peu trop élevé 2kg DUVET Moonlight LAFUMA Pour dormir dans la cabane des rognes On a dormi en refuge Inutile, les refuges sont équipés de couvertures LUNETTES Categorie 3 JULBO Indispensable dans la neige Très bien Je garde FRONTALE 120 lumens BLACK DIAMOND Pour les départs à la fraiche Très bien Pas utilisé car départ tardif BOUSSOLE DT200 RECTA Orientable, règle à échelle, plaquette transparente Parfait Nous a sauvés sur le retour
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