Unefemme au caractère difficile, travailleuse, mais "une mère aimante": c'est le portrait que le clan Pastor a dressé vendredi devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône d'Hélène, sa doyenne, milliardaire monégasque assassinée en mai 2014 avec son chauffeur.
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Unefemme au caractère difficile, travailleuse, mais «une mère aimante»: c'est le portrait que le clan Pastor a dressé vendredi devant la
Courd'assises des Bouches-du-Rhône. Affaire des diligences. Les 12 accusés et les 4 condamnés à mort pendant les débats, après la condamnation et depuis le rejet du pourvoi. Détails émouvants. Récit de l'exécution. Complainte, Marseille, impr. nouvelle A. Arnaud, 1868, 16-14-14 p., Musée Criminocorpus consulté le 16 mai 2022
Aixen-Provence - Une femme au caractère difficile, travailleuse, mais "une mère aimante": c'est le portrait que le clan Pastor a dressé vendredi devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône
SignéJ. Baïssas. et des millions de livres en stock sur Amazon.fr. Achetez neuf ou d'occasion Cour d'assises des Bouches-du-Rhône. 4e trimestre 1867. Présidence de M. le conseiller Mahyet.
Cest la question à laquelle la cour d’assises des Bouches-du-Rhône sera confrontée à partir d’aujourd’hui à Aix-en-Provence, et durant toute la semaine. Une affaire qui comporte à
Cétait, en novembre 1957, l'affaire Jacquet-Francillon, agent de change de Marseille.Après onze ans de vicissitudes diverses, la cour d'assises des Bouches-du-Rhône avait, mardi et mercredi
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Գጪδεтθσуηև γօгл. s9vat. © 10/02/2014 à 1416, Mis à jour le 10/02/2014 à 1442 Un enseignant à la retraite est jugé à partir de lundi devant la cour d’assises des Bouches-du-Rhône pour des actes de barbarie et de torture infligés à sa compagne entre 1969 et 2002. La plupart des faits étant prescrits, l’homme de 71 ans ne pourra être jugé que pour les sévices perpétrés durant les trois dernières années de cette union scellée sur la cruauté. Je ne suis pas un barbare», s’est défendu le septuagénaire jugé depuis lundi par la cour d’assises des Bouches-du-Rhône pour des tortures et violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente. Pourtant, les sévices subis pendant trente ans par son ancienne compagne sont d’une cruauté rare. La descente aux enfers de Colette débute en 1969, lorsqu’elle rencontre cet ancien enseignant à Paris. Rapidement, un rapport malsain se crée entre les deux amants qui se marient quelques mois seulement après leur rencontre. Les expertises psychologiques citées par La Provence» décrivent une relation pathologique de type sado-masochiste … de domination et de soumission à base de violence et de manipulation mentale». Jusqu’en 2002, date à laquelle elle fuit du domicile conjugal, Colette aurait subi toutes sortes d’humiliations et de violences. Ablation des muscles, mutilations du sexe avec des bougies ou des trombones, déformation du nez, atrophie de la lèvre, perte de plusieurs dents, la victime présumée est maintenant infirme à 30 %, et a complètement perdu l’usage de son œil gauche. La conclusion des huit rapports médicaux est sans appel. Une multitude d’objets ont été utilisés pour la torturer, dont un démonte-goujon ou un nerf de bœuf. La suite après cette publicité Une relation sado-masochiste entraînée dans une spirale infernalePar deux fois, elle aurait essayé de se soustraire à ce mari décrit comme pervers et jaloux, et aurait tenté de se suicider à plusieurs reprises. L’emprise de son bourreau est telle, que la femme n’osera porter plainte contre lui qu’en 2009, sept ans après leur séparation. Les faits étant prescris au bout de 10 ans, la justice ne pourra juger son ancien mari que sur les actes commis entre 1999 et 2002, date de leur séparation. Avant, j'avais peur de parler de tout cela, j'avais honte, explique Colette à "La Provence". Mais on ne peut pas me déstabiliser, j'ai toujours dit la vérité. On ne peut pas inventer car on ne peut pas imaginer tout ce que j'ai subi.» Quarante-cinq ans après le début de son calvaire, Colette espère être reconnue comme victime Je n’ai ni haine, je ne veux ni vengeance, ni argent. Il faut que, pour les autres femmes battues, les violences s’arrêtent.» La suite après cette publicité Le mari, ancien enseignant, nie toutes les accusations. Il est soutenu par la cadette des deux filles qu’il a eues avec Colette. Elle décrit son père comme un homme honnête, digne et bon». La deuxième fille du couple a pris pour sa part la défense de sa mère. Elle a révélé avoir assisté à plusieurs scènes de violences entre ses parents, et affirme avoir elle-même été violée par son père. Frédéric Monneret, l’avocat de la défense, voit mal ce petit homme au physique de grand-père dans un rôle de tortionnaire sexuel». Il souhaite dénoncer une épouse qui n’a jamais dit non dans le cadre d’une relation sado-masochiste» entraînée dans une spirale infernale». Une psychologue a indiqué avoir été effarée par le comportement de consentement de Colette à tout ce qu'elle a subi», précise l'avocat. Mais si les faits sont établis, il sera avéré que l'ex-époux est bien un pervers». Contenus sponsorisés
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Jean-Claude Poulet-Dachary Jean-Claude Poulet-Dachary est né en avril 1949 à Paris. Après un bac philo », il entame une préparation à Sciences-Po. Maurrassien, il adhère à l’Action française. À compter de 1970, on le retrouve séminariste à Ecône Suisse, aux côtés de Mgr Lefebvre, chef de file des catholiques traditionnalistes. En juillet 1975, après cinq ans de sacerdoce, il troque la soutane contre l’uniforme de la Légion. Jean-Claude était un mystique, il cherchait la vérité, la Légion, c’était une suite logique », estime Patrice Mourichon, adjoint au maire de Toulon [1]. Il y passera quinze ans dans les services administratifs, à Mururoa, à Mayotte ; à Aubagne, il est rédacteur à Képi blanc, le mensuel des légionnaires. Contrairement à ce qu’a indiqué Jean-Marie Le Pen lors des obsèques, Poulet-Dachary ne s’est jamais illustré sur les champs de bataille » [1]. Il quitte l’armée en juillet 1990. C’est alors qu’il fait la connaissance de Jean-Marie Le Chevallier, notable du FN et futur maire de Toulon, dont il va devenir le principal collaborateur. Il prend la responsabilité du Patriote du Var, l’organe de la fédération. En juin 1995, il est élu conseiller municipal, puis 6-ème adjoint, dans l’équipe de Jean-Marie Le Chevallier. Le jour, Jean-Claude Poulet-Dachary, Poulet » pour ses collaborateurs, dirige à la cravache le cabinet du maire de Toulon, Jean-Marie Le Chevallier, à l’époque FN. La nuit, le même homme, devenu sous le sobriquet de Poulette » un convive joyeux et fier buveur, multiplie les tournées générales dans les bars gays de la ville. Le plus étonnant, c’est que l’intéressé ne fait pas mystère de cette double vie. Aussi, lorsque son corps est retrouvé, gisant dans la cage d’escalier de son immeuble, le 29 août 1995 au petit matin, avec une plaie suspecte à la tête, et 1,28 grammes d’alcool dans le sang, l’enquête prend-elle tout naturellement une double direction la politique et les moeurs. La seconde voie n’est pas du goût du parti de Jean-Marie Le Pen qui préfère évoquer, plutôt que les débauches de Poulette », le passé de légionnaire de M. Poulet-Dachary, qui porta le béret vert sous le nom de Jérôme Pelos et quitta l’armée avec le grade d’adjudant. Pour M. Le Chevallier, l’ancien séminariste intégriste ne peut qu’avoir été victime d’un règlement de comptes politique. Affaire de moeurs ou affaire politique ? Le parquet de Toulon choisit d’emblée d’ouvrir une information judiciaire contre X pour homicide volontaire », estimant que les résultats de l’autopsie fournissaient suffisamment d’éléments objectifs » pour agir en ce sens. Mais les recherches s’égarent longtemps sur des pistes politiques plus ou moins crédibles, souvent fondées sur des confidences intéressées. Présent à Toulon le 1er septembre 1995 pour l’université d’été du FN, Jean-Marie Le Pen lui-même écarte la piste homosexuelle pour envisager une agression à caractère politique, évoquant le contexte varois et le précédent de l’assassinat de la députée PR Yann Piat en 1994. Publication favorite des militants du Front national, le journal Présent titre, dans son édition du 1er septembre 1995, à propos de la mort de Jean-Claude Poulet-Dachary Ils l’ont tué » - sans indiquer clairement qui est visé par ils ». Des informations sur la vie privée de la victime ayant été apportées par la presse, son taux d’alcoolémie lors de sa mort et son homosexualité, ce quotidien d’extrême droite estime dans un autre titre Après le crime, l’ordure ». Le lendemain, Présent titre C’est le substitut Lévy qui a lâché les chacals ». Le Monde du 8 septembre 1995 Élucidation » de l’affaire A l’époque des faits un dénommé Jean-Marc Petroff s’est spontanément présenté aux enquêteurs comme un ami de Poulet-Dachary ; il donne un alibi sur sa soirée passée avec deux femmes. Par la suite Petroff est incarcéré à la prison Saint-Roch, accusé de trois meurtres commis dans le Var, un SDF en novembre 1995, pour lequel il sera condamné à 20 ans de réclusion, et un double homicide à la hache de deux marginaux en 1998, affaire pour laquelle il sera condamné, en juin 2000, à 30 ans de réclusion criminelle. Réinterrogé, ses deux alibis laissent apparaître un trou dans l’emploi du temps de Petroff au cours de la nuit du 28 août 1995. Or, quelques heures avant sa mort, Poulet-Dachary avait été vu dans un établissement fréquenté par des homosexuels, lieu dont Petroff est un habitué. Et Petroff avoue il a frappé Poulet-Dachary lors d’une querelle, provoquant sa chute dans l’escalier. Puis il se rétracte. Malgré sa rétractation, Petroff est mis en examen le 14 septembre 1999 pour coups et blessures ayant entraîné la mort [de Jean-Claude Poulet-Dachary] sans intention de la donner ». Sa responsabilité dans l’affaire Poulet-Dachary avait été mise en évidence par deux membres du DPS [2]. Au début de l’enquête qu’ils avaient mené sur le décès suspect de Poulet-Dachary, ils avaient croisé sur les lieux un homme - Jean-Marc Petroff - dont le comportement leur était apparu bizarre. Par la suite, l’un des deux membres du DPS, employé municipal, devait déclarer que le maire et divers élus, informés depuis l’origine de l’existence de cette piste, s’étaient opposés à la transmission de cette information à la justice. À cette époque, le FN criait au meurtre politique, et dire que l’assassin était un homosexuel marginal, c’était donner raison à un groupe dissident du maire », a-t-il expliqué. Le maire avait donc intimé l’ordre aux deux DPS de garder leurs réflexions pour eux. Condamnation de Jean-Marie Le Chevallier pour subornation de témoins Le vendredi 16 février 2001, Jean-Marie Le Chevallier, maire de Toulon - plus pour très longtemps -, comparaît devant le tribunal correctionnel de Toulon. Il est accusé d’avoir exercé des pressions sur des employés municipaux, membres du FN, afin de dissimuler à la justice des éléments sur le décès de Jean-Claude Poulet-Dachary. Le tribunal correctionnel de Toulon se range à la version des deux membres du DPS qui affirment avoir été empêchés par le maire de révéler à la justice le résultat de leur enquête. Le tribunal se prononce le 6 avril 2001 en condamnant Jean-Marie Le Chevallier [3] à un an de prison avec sursis et 30 000 francs d’amende pour subornation de témoins ». Et le 30 octobre 2002, la cour d’appel d’Aix-en-Provence confirme la condamnation un an d’emprisonnement avec sursis et 5 ans de privation de droits civils, civiques et de famille. La condamnation devient définitive le 7 octobre 2003, après le rejet par la Cour de cassation du pourvoi formé par l’ex-maire de Toulon. 8 décembre 2004 renvoi du procès de Petroff aux assises du Var À l’ouverture du procès, le président de la cour annonce que, "cité à comparaître", Jean-Marie Le Chevallier n’a pu être touché » et qu’il se trouve actuellement au Maroc. Le président et la cour ont alors estimé que la comparution de l’ancien élu était de la responsabilité du parquet de Draguignan qui aurait du saisir le ministère des Affaires étrangères aux fins de citation ». De son côté, le meurtrier présumé, Jean-Marc Petroff, nie être l’auteur du meurtre qu’il avait reconnu lors de sa garde à vue. Il affirme être passé aux aveux pour échapper aux interrogatoires des gendarmes et retrouver sa cellule ». Son défenseur, Me Thierry Fradet, obtient alors le renvoi à une session ultérieure après avoir estimé la comparution de l’ancien maire de Toulon indispensable à la manifestation de la vérité ». 13-16 décembre 2005 nouveau procès de Petroff aux assises du Var Dix ans après les faits, s’ouvre donc le troisième procès de Jean-Marc Petroff, qui encourt la perpétuité. La piste politique privilégiée par Jean-Marie Le Chevallier dans l’affaire est battue en brèche à la barre par des employés municipaux qui ont été à l’origine de l’interpellation Jean-Marc Pétroff. Le premier à témoigner est Christian Gueit, 44 ans, ancien membre du DPS. Au lendemain du drame du 29 août 1995, Christian Gueit et un autre employé municipal, Romain Bricoud, également membre du FN, avaient surpris Jean-Marc Pétroff occupé à bricoler l’interphone de l’immeuble de la victime. Christian Gueit, son frère Patrick et Romain Bricoud, persuadés que la mort de Jean-Claude Poulet-Dachary était "liée à sa vie privée", avaient entrepris une enquête dans les bars gays de Toulon où ils apercevaient fréquemment l’accusé. Christian Gueit maintient avoir parlé de ces éléments à Jean-Marie le Chevallier, qui lui aurait répondu "de garder le silence", avant d’ajouter "Ca ne nous regarde pas. Si c’est lui Pétroff, il se fera prendre". Le doute est renforcé par les dépositions de deux jeunes femmes qui affirment que l’accusé avait passé la nuit du drame à leur domicile, et conforté par l’absence d’ADN de la victime sur l’antivol et la chaîne saisis et supposés avoir servi pour frapper Jean-Claude Poulet-Dachary. 16 décembre 2005 acquittement de Petroff L’avocat général requiert une peine de vingt ans de réclusion criminelle, assortie d’une mesure de sûreté des 2/3. Si je ne croyais pas à la culpabilité de Pétroff, je ne serais pas là aujourd’hui », assure Ange Fiorito. Dans sa plaidoirie, l’avocat de la défense réclame l’acquittement, en s’appuyant sur l’absence d’éléments concordants et objectifs susceptibles de mettre en cause son client. Les aveux de mon client ne cadrent pas avec les constatations effectuées sur les lieux », relève-t-il. On ne peut pas exclure l’accident. », conclut-il en s’appuyant sur le résultat des expertises. Il emporte la conviction du jury qui, à l’issue d’un délibéré de deux heures et demie, prononce l’acquittement de Petroff. Mais, jeudi dernier, le procureur général d’Aix-en-Provence a décidé d’interjeter appel. 1er décembre 2006 en appel, Pétroff est condamné à 15 ans de réclusion AFP Jean-Marc Pétroff a été reconnu coupable, vendredi 1er décembre 2006, du meurtre en 1995 de Jean-Claude Poulet-Dachary, directeur de cabinet du maire FN de Toulon, et condamné à quinze ans de réclusion criminelle par les assises des Bouches-du-Rhône qui le jugeaient en appel. [...] Lors de sa première audition en 1995, Pétroff avait déclaré entretenir des relations sexuelles tarifées avec Poulet-Dachary. Il avait ensuite affirmé avoir fait basculer son amant par dessus la rambarde à la suite d’une dispute avant de se rétracter. Vendredi, l’avocat général Ange Fiorito a évacué la piste politique, faisant valoir que personne n’avait intérêt à le tuer puisqu’"il n’avait pas de dossiers explosifs". Il a également récusé la thèse de l’accident, soulignant que la plaie relevée sur le corps de la victime avait été faite avec un objet contondant et ne pouvait pas résulter d’une chute. Il a mis le meurtre sur le compte de "l’impulsivité" de l’accusé. Me Thierry Fradet, l’avocat de Jean-Marc Pétroff, a en revanche plaidé l’acquittement au bénéfice du doute "les légistes n’ont jamais exclu avec certitude la thèse accidentelle. On n’est pas sûr du meurtre, on n’est pas sûr de l’heure, ça fait beaucoup d’interrogations", a-t-il lancé. Jean-Marc Pétroff purge par ailleurs une peine de trente ans de réclusion prononcée en juin 2000 par la cour d’assises du Var pour un double homicide de marginaux, commis à la hâche en 1998. L’année suivante, il avait été condamné à vingt ans de réclusion pour la mort d’un SDF en 1995. Ses peines seront confondues dans la peine la plus lourde - trente ans avec une période de sûreté s’achevant en décembre 2012.
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